Analyse paradigmatique d’un corpus de proverbes à l’aide des matrices de concepts
Un article paru dans Semiotica (2007), volume 167, pages 271-282.
Dans Franceschi (2002), j’ai présenté une théorie basée sur les matrices de concepts qui se propose de constituer une alternative à la classification proposée par Greimas, dans le domaine de l’analyse paradigmatique. Je m’attache ici à appliquer les matrices de concepts à l’analyse d’un corpus constitué de proverbes corses. Je rappelle tout d’abord brièvement le modèle des matrices de concepts. Je décris également la structure des thèses proverbiales, avant de présenter les résultats de l’analyse correspondante. pdf
Une classe de concepts
Post-publication d’un article initialement paru dans Semiotica (2002), volume 139 (1-4), pages 211-226.
Le plan dialectique: pour une alternative au paradigme Dans Franceschi (2002), j’ai présenté une théorie qui se propose de constituer une alternative à la classification proposée par Greimas dans le domaine de l’analyse paradigmatique. Dans le présent article, je m’attache à tirer les conséquences de cette théorie en l’appliquant à la technique de conception de plan. En matière de plan dialectique, le paradigme actuel est en effet le plan du type thèse-antithèse-synthèse. Cette forme de plan est largement répandue et son usage se révèle consensuel. Dans ce qui suit, je présenterai un nouveau type de plan dialectique, qui se propose de constituer une alternative au plan dialectique classique. Il s’agit d’un type de plan que l’on peut qualifier de matriciel, et qui présente plusieurs avantages par rapport au plan classique. pdf
Cet article est cité dans:
- Paul Franceschi (2003) Le plan dialectique: Pour une alternative au paradigme, Semiotica (146):351-365
- Andris Teikmanis (2011) The ‘use’ of ‘semiotic’ modelling as ‘a’ research ’tool’ of ‘art’ history, ‘‘Tartu Summer School of Semiotics’’, August 2011
- Paul Franceschi (2013) Polythematic Delusions and Logico-theoretical vs. Experimentalist Turn of Mind, ANS: the Journal for Neurocognitive Research, vol. 55
- Isis Truck, Nesrin Halouani,Souhail Jebali (2016) Linguistic negation and 2-tuple fuzzy linguistic representation model: a new proposal. Conference on Uncertainty Modelling in Knowledge Engineering and Decision Making (FLINS2016), 2016, Roubaix, France. pp.81-86, 10.1142/9789813146976_0016
Le problème des relations amour-haine-indifférence
Dans Franceschi (2002), j’ai présenté une théorie basée sur les matrices de concepts qui se propose de constituer une alternative à la classification proposée par Greimas, dans le domaine de l’analyse paradigmatique. Le problème de la détermination des relations existant entre les concepts d’amour, de haine et d’indifférence, se pose dans cette construction. Je m’attache ainsi à décrire le problème des relations amour-haine-indifférence de manière détaillée, ainsi que plusieurs solutions qui ont été proposées pour le résoudre. Je décris enfin une solution à ce problème, basée sur une extension de la théorie des matrices de concepts.
Comparaison de deux outils conceptuels : le carré sémiotique et les matrices de concepts
Pré-publication. Dans ‘Une Classe de Concepts’ (Semiotica, 2002), j’ai présenté une théorie des matrices de concepts, qui visait à fournir une alternative au carré sémiotique de Greimas. Dans le présent document, j’effectue une comparaison entre le carré de l’opposition et les matrices de concepts. Tout d’abord, je teste la construction résultant des deux outils conceptuels alternatifs par rapport à trois concepts paradigmatiques : l’amour, la haine et l’indifférence. J’applique d’abord le carré sémiotique à la triade amour-haine-indifférence. Je regroupe ensuite les concepts issus du carré sémiotique dans un cadre qui convient mieux pour réaliser des comparaisons. J’utilise aussi les matrices de concepts avec la même association triadique de concepts. D’autre part, j’étends l’analyse précédente à une autre paire de concepts paradigmatiques opposés : masculin/féminin. Je mets finalement en correspondance les deux séries de concepts qui en résultent, mettant ainsi en lumière les points communs et les différences entre les deux outils conceptuels.