L’argument de la Simulation et le problème de la classe de référence

Un article paru dans la revue Philosophiques, Volume 43, Numéro 2, Automne, 2016, p. 371–389

Je présente dans cet article une analyse de l’argument de la Simulation selon le point de vue du contextualisme dialectique, fondée sur le problème de la classe de référence. Je décris tout d’abord étape par étape l’argument de la Simulation. J’identifie ensuite la classe de référence et j’applique successivement l’argument à plusieurs classes de référence distinctes : les simulations conscientes de leur propre nature de simulation, les simulations grossières et les simulations de type cyborg. Finalement, je montre qu’il existe trois niveaux de conclusion dans l’argument de la Simulation, selon la classe de référence choisie, qui engendrent des conclusions finales d’une nature très différente.


Une troisième voie pour l’argument de l’Apocalypse

Traduction d’un an article paru en anglais dans le Journal of Philosophical Research, 2009, vol. 34, pages 263-278.

Dans ce qui suit, je m’attacherai à présenter une solution au problème posé par l’argument de l’Apocalypse. La solution ainsi décrite constitue une troisième voie, par rapport à d’une part, l’approche qui est celle des promoteurs de l’Argument de l’Apocalypse (Leslie 1993, 1996) et d’autre part, la solution préconisée par ses détracteurs (Eckhardt 1993, 1997 ; Sowers 2002).


Une analyse dichotomique du paradoxe de l’examen-surprise

Un article publié dans la revue Philosophiques, Volume 32, numéro 2, automne 2005, pages 399–421.

Je présenterai dans ce qui suit un cadre conceptuel nouveau, en ce sens qu’il réorganise plusieurs éléments de solution décrits dans la littérature, pour résoudre le paradoxe de l’examen-surprise (surprise examination paradox, soit SEP). La solution proposée ici repose sur les éléments essentiels suivants : (a) une distinction entre analyse moniste et dichotomique du paradoxe ; (b) l’introduction d’une définition matricielle, qui sert de support à différentes variations du paradoxe ; (c) la distinction entre une définition conjointe ou disjointe des cas de surprise et de non-surprise, conduisant à deux notions structurellement distinctes de surprise.


Comment l’Urne de Carter et Leslie se Déverse dans celle de Hempel

Post-publication d’un article publié dans the Canadian Journal of Philosophy, Vol.29, July 1999, pp. 139-56

Dans cet article, je présente tout d’abord une solution au problème de Hempel. Je rappelle ensuite la solution à l’Argument de l’Apocalypse décrite dans mon article précédent Une Solution pour l’Argument de l’Apocalypse (Canadian Journal of Philosophy 1998-2) et remarque que les deux solutions sont basées sur une ligne de raisonnement similaire. Je montre en troisième lieu que l’Argument de l’Apocalypse peut être réduit au cœur du Problème de Hempel.


Une solution pour le paradoxe de Goodman

Un article publié dans Dialogue, winter 2001, vol. 40, pp. 99-123

Dans la version classique du paradoxe de Goodman, l’univers où se déroule le problème est ambigu. Les conditions d’induction étant décrites avec précision, je définis alors un cadre de n-univers, permettant de distinguer, parmi les critères d’un n-univers donné, les constantes et les variables. Dans ce cadre, je distingue deux versions du problème, se déroulant respectivement : (i) dans un n-univers dont les variables sont la couleur et le temps ; (ii) dans un n-univers dont les variables sont la couleur, le temps et l’espace. Enfin, je montre que chacune de ces versions admet une résolution spécifique.


Éléments d’un contextualisme dialectique

Dans ce qui suit, je m’attache à présenter les éléments d’une doctrine philosophique, qui peut être définie comme un contextualisme dialectique. Je m’efforce tout d’abord d’en définir les éléments constitutifs, à travers les dualités et pôles duaux, le principe d’indifférence dialectique et le biais d’uni-polarisation. Je m’attache ensuite à souligner l’intérêt spécifique de cette doctrine au sein d’un domaine particulier de la méta-philosophie : la méthodologie utilisée pour la résolution des paradoxes philosophiques. Je décris enfin des applications de cette dernière à l’analyse des paradoxes suivants : le paradoxe de Hempel, le paradoxe de l’examen-surprise et l’argument de l’Apocalypse.